Premières impressions
Que dire… Ouah ? J’aime beaucoup l’univers de l’anticipation. Au moins autant que celui de la dystopie. De ce fait, j’en suis devenu un lecteur assez exigeant. Premier point, si ce n’est pas quelque chose de plausible. Deuxième point, tout est histoire de contexte.
Ce roman a tout pour me plaire. Le sujet reste et restera, je pense, toujours d’actualité en France. (on ne compte plus les réformes sur les retraites) Le sujet est donc d’autant plus intéressant qu’il est plausible (je l’ai déjà dit, mais… chut). L’autrice a décidé d’utiliser un point de vue très intéressant et ce sera le premier point de ce commentaire. (au passage) Celui d’un enfant. Le style est clair, précis et sans bavure. L’œuvre dépeint un univers en quelques pages. Ses pour, ses contres. Enfin bref, trêve de bavardage sinon je n’aurais plus rien à raconter. Rentrons dans le vif du sujet !

Oh et n’oublions pas ! Ce serait quand même plus intéressant et je vous le conseille vivement dans tous les cas d’aller lire sa nouvelle. Et si vous ne connaissez pas déjà l’autrice ou bien le contraire (il n’y a pas de raisons) je vous invite à aller jeter un coup d’œil à sa page ulule ainsi qu’à son Twitter.
L’enfance et la littérature
Quelque chose que je remarque et qui me fait vraiment plaisir dans ce récit, c’est la psychologie de l’enfant, et la manière dont on rentre dans ce personnage. L’autrice a réellement construit une réflexion complexe chez lui. Ce qu’on ne voit pas tous les jours, on a un enfant qui pleure, qui se pose des questions, qui analyse et comprend la situation. Qui pardonne malgré tout, car il aime ses parents. On à un enfant qui finit par renoncer, de par sa maturité à décider de s’en aller du cocon familial. Qui refuse de se soumettre à la majorité « bien pensante ». Le meilleur c’est que presque rien n’est dit explicitement. Par contre tout y est induit, de par les références au contexte dans lequel le jeune homme évolue.
On rentre donc totalement dans le point de vue et l’analyse d’un enfant sur une situation extrêmement complexe. Avec sa réflexion, avec son propre intérêt et ses peurs qui y contrastent. L’autrice arrive donc à nous dépeindre tout un univers par les yeux d’un enfant qui en découvre donc les travers en même temps que nous. On assiste à un changement important dans l’univers du récit, mais avec des yeux innocents d’enfants.
Travailler vieux ? Où mourir jeune ?
C’est là, pour ma part tout le scénario de cette nouvelle. Imaginez un monde où l’on pourrait travailler plus pour accéder à la retraite plus vite. Oui, mais travailler plus a ses limites. Des scientifiques ont donc trouvé le moyen de régler ce problème. La drogue (eh ouais !) Un produit qui permet d’être plus productif, de dormir et de manger moins. Un bon rail de blanche dans les naseaux quoi, mais version légale. Soumettais y la population à l’aide de propagande bien construite et le tour est joué. Vous obtenez un monde où le peuple travaille en permanence. Productivité maximum. (le Medef adorerait, sois dit en passant)

Mais voilà, tout dans ce monde a du bon et du mauvais. Et ici nous parlerons de tout ce qui peut être mauvais dans cette pratique. Et si je vous en dis plus, vous n’aurez plus envie de lire. Donc je m’arrête là.
Conclusion
Bon, pour en finir avec ce commentaire. L’autrice a écrit ici une nouvelle forte intéressante. Avec un sujet qu’elle maîtrise. Et ça se sent ! Ce n’est pas chose évidente que de rédiger une nouvelle où un roman d’anticipation. Il faut travailler l’univers et ne pas oublier que tout doit rester plausible. Du début à la fin. C’est ici chose faite. Je vous invite vivement à suivre cette autrice. Je le fais déjà personnellement.

Sans oublier que l’appréciation de la littérature n’est que subjectivité…