Premières impressions

Nous lisons ici un récit court. Je l’ai dévoré en, disons… 5 – 10 minutes. Et pourtant c’est un texte qui est complet. En 5 minutes, on a une ambiance. Des personnages. Une histoire et une fin mystérieuse. Si vous souhaitez lire cette nouvelle, elle est disponible ici. Pour découvrir l’autrice, ce que je vous conseille vivement c’est par là. Tiens j’en profite faire un instant promo. Elle gère un site de partage d’histoire d’horreurs. J’y ai posté ma nouvelle « les ombres » à la suite de divers soucis avec Wattpad et je compte bien continuer à poster des nouvelles de temps à autre chez elle.

Petit aparté :

Je ne sais absolument pas si c’est voulu, mais personnellement, cette nouvelle me pousse à une certaine nostalgie de la licence des Silent Hill entre le nom d’Alessa qui ressort et la brume omniprésente… Du coup, je ne peux qu’approuver ! Mais venons-en aux faits.

Le texte

On découvre ici un texte court et précis. Comme un témoignage. L’œuvre nous plonge dans un court laps de temps. Ne nous fait suivre qu’un seul personnage durant l’intégralité de l’œuvre. Elle nous intrigue des premiers aux derniers mots.

L’autrice a fait un choix intéressant : la suggestion. On ne connaît à aucun moment la finalité de l’histoire. On ne fait que la deviner.

Un petit bémol tout de même.

J’ai juste un problème avec cette nouvelle. J’ai nommé la répétition. C’est quelque chose qui m’a malheureusement fait sortir du contexte et de l’ambiance à plusieurs reprises. C’est peut-être une déformation professionnelle (si j’ose dire), mais c’est bien quelque chose que je remarque beaucoup trop dans un récit. A contrario des fautes d’orthographes et de grammaires que je ne calcule que rarement, mais… passons.

En soi ce n’est rien de très grave. Chaque auteur. trice à son style d’écriture propre à lui.elle. Pour certain. e. s il inclut les répétitions et pour d’autres ça peut être par exemple des phrases souvent très courtes. C’est quelque chose de propre à chacun. e et de très personnel. (ne l’oublions pas, l’écriture reste un échange intime entre l’auteur. trice et le.la lecteur. trice.)

Conclusion

Si je devais vous dire une seule chose, c’est d’aller lire cette nouvelle. De vous en imprégner et de tirer vos propres conclusions sur celle-ci. Car elle en laisse la liberté et c’est très plaisant.

Si je devais suggérer autre chose, c’est d’en profiter pour aller découvrir les autres récits et le site de l’autrice. Parce que sincèrement ça en vaut la peine.

Si je devais en finir avec ce commentaire je vous laisserais en vous souhaitant une bonne journée et de magnifiques lectures.

MinInterview

1) qu’est-ce qui t’as inspiré pour cette œuvre ?

L’une des histoires inspirées de faits réels et détournées, j’en ai peu, mais j’en ai. J’étais partie conduire mes enfants à l’école. C’était un matin brumeux, les enfants se chamaillaient, et moi je me suis évadée. Sur un passage piéton, une voiture est arrivée à toute vitesse. Inutile de dire que j’ai eu l’une des frayeurs de ma vie. Nous étions sains et saufs, mais j’ai évacué mon stress et ma peur en entrant. Voilà donc, peu de rapport entre l’incident et l’histoire, mais le fond y est !

2) Peut tu me décrire ton site ?

Mon site est né d’une idée de ma belle-soeur qui le soutient et de moi. Nous pensions que l’horrifique manquait de visibilité en France sur les plateformes. Je me suis dit que des blogs existaient déjà beaucoup et je voulais surtout maîtriser de bout en bout le design simpliste et le contenu, pouvoir faire participer les gens à la vie de celui-ci.

Dessus, on peut y trouver certaines de mes histoires, des histoires d’auteurs de l’horrifique qui le veulent bien, une gazette toute fraîche. Je mets un point d’honneur à ce que le visiteur puisse participer, ne voulant pas l’exclusivité de la visibilité. J’estime que nous devons tous avoir une place dans ce domaine, surtout en France où c’est encore un peu délaissé. Pour le moment il est tout petit, peu d’inscrits, mais j’ai espour qu’il porte ses fruits un jour. Ne serait-ce que pour faire naitre la fibre de l’écriture aux curieux qui s’y aventureraient.

3) Qu’est-ce qui pour toi fait le plus peur dans un roman?

Ce qui m’a toujours effrayée dans les récits horrifiques, ce sont les non-dits. Par exemple, dans Amityville, les passages où l’auteur Jay Anson décrit les nuits, les bruits, mais on ne sait jamais à quoi on a affaire. A un moment donné, nous savons qu’il y a des yeux derrière une fenêtre, mais nous ne savons pas ce que c’est. Je trouve ça flippant. Des semi-descriptions… Pour moi c’est ce qui permet au lecteur de se demander, d’imaginer, et par la force des choses, il va transposer ce qui l’effraie le plus.